La punaise de lit est un sujet de préoccupation pour de nombreux Français, victimes de la recrudescence des infestations ces dernières années. À Marseille, des manifestations de collectifs d’habitants ont eu lieu. Un plan gouvernemental de lutte contre ces parasites, a été dévoilé en février dernier, mais il ne suffit pas, selon différentes associations. Le conseil municipal de Marseille a approuvé le 8 avril dernier un plan d’action municipal de lutte contre les punaises de lit sur son territoire.
Il prévoit la formation du personnel municipal, notamment du CCAS et ceux intervenant dans les écoles, les lieux sociaux et culturels. Une campagne d’information sur les moyens de prévention est prévue à destination de la population et des établissements de tourisme.
Les associations d’aide aux familles fragiles devraient être accompagnées sur ce volet. La Mairie a accepté de leur prêter du matériel de désinfection (appareils vapeur, aspirateur…), et compte acheter d’autres machines.
Ce plan d’action municipal inclut un travail de collecte de données (intégrée à la cartographie des cas d’infection), et de mise en réseau des acteurs compétents sur cette problématique. Enfin, la Ville prévoit une « contractualisation avec l’État, dans le cadre du plan d’action interministériel de lutte contre les punaises de lit, permettant d’établir un diagnostic partagé des besoins du territoire et de fixer des objectifs et des moyens de lutte adaptés tout en précisant la répartition des responsabilités entre les services de l’État et les services communaux dans le cadre de leur mission générale de salubrité publique ».