Cette année, quelques maires ont eu l’idée de faire choisir à leurs administrés le candidat à qui ils accorderaient leur parrainage pour la présidentielle, sous la forme d’un vote local. C’était prévu à Guémené-sur-Scorff (Morbihan), Comprégnac (Aveyron), Sainte-Anastasie-sur-Issole (Var) ou encore à Pia (Pyrénées-Orientales).
Attention cependant, la pratique n’est pas recevable aux yeux de la loi, et le parrainage risque d’être retoqué. En effet, les textes précisent que le parrainage d’un candidat à l’élection présidentielle est un acte personnel et volontaire. Par ailleurs, le code général des collectivités territoriales autorise le référendum local uniquement pour des affaires locales.
Seuls 34 % des quelque 42 000 élus habilités à donner un parrainage l’avaient fait pour la présidentielle de 2017. Les maires sans étiquette sont d’autant plus frileux qu’ils souhaitent rester détachés des partis politiques, les parrainages étant publics depuis 2016.