Les poules picorent les déchets alimentaires

La rédaction
Dominique LATIER
Publié le 14 novembre 2024

Saint-Martin-d’Ardèche (07), Bluffy (74), Guillestre (05), Barby (73), Félines (07), la communauté de communes Baie de Somme Sud (80), mais aussi Grenoble (38), Rouen (76)… Dans un nombre croissant de communes de toutes tailles, la création de poulaillers partagés est tendance. À l’origine de ces initiatives, des associations d’habitants, mais souvent des municipalités qui proposent à leurs administrés d’acheter pour une somme symbolique deux poules par famille, et d’en prendre soin dans des poulaillers aménagés par la ville et gérés par une association. On voit tout de suite l’intérêt pour les habitants qui s’investissent dans ces projets, une poule pondant entre 150 et 200 œufs par an. Mais pour les municipalités qui portent et accompagnent ces projets, l’intérêt est ailleurs. Il est demandé aux familles de nourrir les gallinacés avec leurs déchets alimentaires : épluchures, restes de pain ou de salade, de charcuteries ou de plats cuisinés, croûtes de fromage et même coquilles d’œufs broyées. Certaines collectivités en profitent aussi pour recycler les restes alimentaires issus des cantines. Une seule poule est capable de picorer par an 150 kilos de ces déchets dont le tri et la collecte sont devenus obligatoires en janvier dernier. Selon l’Ademe, qui encourage aussi les entreprises à tenter l’expérience, la consommation d’une poule permet de réduire le coût de la collecte pour une personne de 89 euros par an.

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