Le conseil départemental des Bouches-du-Rhône a commencé mi-février à distribuer 50 000 des couvercles « anti-drogue » aux bars et boîtes de nuit. Ce couvercle, lavable et en silicone, est étirable de sorte que le barman peut l’étirer sur différentes tailles de verre après avoir versé la boisson (voir en vidéo par La Provence). Ne reste plus qu’à insérer une paille par le trou intégré à l’objet. Le consommateur peut alors siroter sereinement sa boisson sans craindre qu’un tiers n’y verse une drogue à son insu.
C’est notamment le GHB, dite « drogue du violeur » qui est visé par cette initiative. Les témoignages de victimes et les plaintes affluent depuis l’année dernière.
À échelle plus locale, l’initiative a été prise en 2021 par :
- La municipalité de Lausanne : 4 000 couvercles pour un montant de 5 000 francs suisses (4800 €). Ici c’est une association qui se charge de mettre ces « capotes à verres » à disposition des établissements qui en font la demande.
- À Tours, 5 000 couvercles ont été distribués gratuitement aux étudiants de l’université. Cette action a fait partie d’une campagne de prévention plus large, qui a coûté 5 000 €, en partenariat entre la mairie et l’université.
- Mais aussi par des associations ou des gérants de bars eux-mêmes soucieux de protéger leurs clients. La start-up lilloise Drink watch s’est notamment spécialisée pour répondre à cette attente.