Le terrain vague a fait le bonheur du petit Nicolas et de ses copains… Avant de se transformer en terrain d’aventures dans les années 1970. Avec deux clous et trois bouts de bois, les enfants y construisent des cabanes et laissent libre cours à leur imagination.
Contrairement aux espaces de jeu formatés de nos villes actuelles, « l’usage de l’espace n’y est pas prédéterminé, il s’invente en temps réel, l’enfant décide de jouer à ce qu’il souhaite ou de ne rien faire du tout, explique Gilles Raveneau, professeur d’université et directeur scientifique du projet de recherche TAPLA.
C’est assez révolutionnaire pour une société comme la nôtre où tout est pensé par les adultes, en fonction de leurs préoccupations ».
Dans la joie et la bonne humeur
Bien que « révolutionnaires », les terrains d’aventures – qui n’ont jamais disparu en Allemagne, en Angleterre ou en Suisse – sont actuellement remis en selle en France, par les Ceméa, mouvement d’éducation populaire (voir encadré). « Dans la perspective du déconfinement, il y avait quelque chose d’hyper intéressant à faire avec les terrains d’aventures », témoigne Alexis...