D’abord, il faut s’affranchir de cette idée têtue que l’Union européenne se réduirait à une Commission européenne omnipotente. Certes, elle pèse fortement dans les décisions prises mais la réalité s’avère plus contrastée.
Du Traité de Rome en 1957 à celui de Maastricht en 1992, l’Union européenne continue de se structurer autour d’un marché unique
Dès la fondation de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) en 1951, la question de l’existence d’une assemblée représentative des États membres a été posée par les gouvernements du Benelux. Le besoin de renforcer les échanges de matières premières et relancer la sidérurgie afin de rebâtir des pays et une Europe dévastés par la guerre était unanimement partagé. Le principe d’une Assemblée commune fut acté. Elle sera composée de 78 membres délégués par leurs parlements nationaux et sans pouvoir réel, pour ne pas attenter à la souveraineté des États.
Du Traité de Rome en 1957 à celui de Maastricht en 1992, l’Union européenne continue de...