Sur les 1,5 million d’associations recensées en France, près de 305 000 agissent dans le secteur sportif. Véritable atout des politiques municipales du sport, elles sont au cœur des attentions des élus locaux. « Souvent, le forum de rentrée détermine la vigueur de l’offre locale », commente Jean Arnaud, président de l’UFOLEP (Union française des œuvres laïques d’éducation physique). Cet ancien adjoint à la cheffe du bureau de la communication du ministère des Sports ajoute, « là où les services municipaux n’ont pas la capacité d’agir, l’association est une alternative riche et parfois unique ».
Pour soutenir ces acteurs, le plus gros financeur n’est pas l’État, mais bien les collectivités locales. Équipements, rénovations et entretiens de structures, mais aussi subventions sont les clés de cette relation vertueuse pour les usagers. « Les subventions publiques représentent en moyenne 16 % des produits des associations sportives, dont 75 % versés par les communes », explique Vincent Saulnier, secrétaire général de l’ANDES. Et de compléter, « le budget moyen d’une association sportive fédérée est de 52 700 €, même si 63 % des associations sportives ont un budget inférieur à 10 000 €. Le budget moyen d’une association sportive sans salarié est de 37 645 € contre 209 890 € pour une association employeuse. ».
Des adaptations nécessaires
D’autant que l’inflation des coûts énergétiques pèse désormais dans l’équation financière. « Nous avons constaté...