« Les collectivités, et en particulier le bloc local, sont propriétaires à 81 % des équipements sportifs. Elles en gèrent 73 % et sont les premiers financeurs publics à hauteur de 12,5 milliards d’euros par an. » Avec ces quelques chiffres, Vincent Saulnier, secrétaire général de l’ANDES, a dressé le tableau.
Pourtant, derrière ce panorama, toutes les municipalités ne sont pas logées à la même enseigne. Pour Arnaud Jean, président de l’UFOLEP, les territoires ruraux et ceux placés en politique prioritaire de la ville sont défavorisés. « Au-delà, d’un terrain de foot et de deux cours de tennis, point de salut pour ces communes », souligne-t-il. Face à ces inégalités, les municipalités font parfois le choix de mutualiser leurs financements à l’échelle intercommunale. « Avant, chaque maire pouvait avoir sa piscine et son gymnase qui correspondaient aux besoins de son association. Aujourd’hui, il n’y a plus d’argent. Il faut trouver des cofinancements au niveau du bassin de vie », selon Arnaud Jean.
Le poids du changement climatique
D’autant que l’inflation des coûts énergétiques pèse désormais dans l’équation financière. « Nous avons...