Le XIXe siècle se passionne d’histoire pour mieux comprendre le monde qui nous entoure. Michelet écrit sa monumentale Histoire de France, Viollet-le-Duc réhabilite l’architecture médiévale. Et Darwin, dans L’origine des espèces (1859), conte l’histoire des êtres vivants, soumise aux lois de l’évolution. L’humain n’a pas été créé dans sa forme actuelle.
Il est le fruit d’une très longue évolution. Cette théorie révolutionne le monde et enflamme le jeune Haeckel. Biologiste, zoologiste, philosophe et libre penseur, Haeckel devient un vulgarisateur zélé des idées de Darwin. Il est aussi le père de théories controversées.
En 1866. le très créatif Haeckel invente le mot écologie. Il la définit comme la science qui étudie les relations des êtres vivants avec leur environnement
Ainsi dans sa Morphologie générale (1866) avance-t-il que le développement embryonnaire d’un être vivant actuel reproduirait le développement généalogique de l’espèce à qui il appartient. Cette « loi biogénétique fondamentale » discutée a pourtant encouragé les débuts de l’embryologie comparée.
C’est encore en 1866 que le très créatif Haeckel invente le mot écologie. Il la définit comme la science qui étudie les relations des êtres vivants avec leur environnement. Déjà à cette époque, on s’inquiète des effets de la révolution industrielle : George Sand et Victor Hugo luttent pour sauver la forêt de Fontainebleau de l’abattage ; Michelet, dans La Mer (1861), fustige la surpêche et appelle à écrire un Droit de la mer pour protéger les espèces.
S’ils n’utilisent pas le terme écologie, la prise...