Volonté politique, progressivité et concertation dans la mise en œuvre, tels sont les maîtres mots qui ont guidé, depuis quinze ans, la démarche de piétonnisation enclenchée à Cahors et à Bayonne.
Sans exclure brutalement la voiture de leur centre-ville, ces deux communes, respectivement peuplées de 20 000 et 50 000 habitants, ont choisi d’avancer pas à pas, « pour assurer un meilleur partage de l’espace, dans lequel le piéton est prioritaire sur le vélo et le vélo sur la voiture », résume Vivien Coste, directeur de cabinet du maire et du président du Grand Cahors.
Pour y parvenir, la préfecture du Lot a inscrit cette politique de mobilité dans un projet de requalification urbaine, dont la première étape a été de refaire le revêtement de toutes les rues du centre historique avec des matériaux de qualité (dalle calcaire et béton désactivé). Puis, la municipalité a réaménagé sept de ses grandes places, y supprimant le stationnement automobile et, pour certaines, toute circulation de voitures. De quoi dégager de l’espace pour de nouveaux usages en pieds d’immeubles, pour des terrasses de café et des événements saisonniers.
CONVIVIALITÉ ET SÉCURITÉ
À Bayonne, aussi, où les célèbres...